Déménager dans des conditions de pandémie

Les déménagements sont toujours stressants. Il faut d’abord trouver un nouvel appartement et résilier l’ancien, puis faire ses valises, vider les cartons, faire appel à des déménageurs… Si en plus c’est la pandémie et que son propre pays se trouve dans la zone de conflit, il est difficile de trouver une solution. Verrouillage (partiel) Cela ne rend pas l’histoire plus détendue. Malheureusement, on ne peut pas toujours choisir le moment pour déménager, et c’est ainsi que j’en suis déjà à mon deuxième déménagement dans des conditions de lockdown (plus ou moins). Je me suis heurtée à quelques difficultés :

1. prendre congé

Après cinq années passées dans une ville, je ne m’attendais pas à ce que mes adieux soient aussi discrets. Pas de dernière visite dans les bars et restaurants préférés, pas de dernière visite à l’hôtel. Fêtes de colocation d’adieuPas de dernier vin au bord de la rivière ni de promenade dans la zone piétonne. Dire au revoir à ses amis les plus proches en se promenant à distance, ce n’est tout simplement pas la même chose.

2. organiser un camion de déménagement

Comme je n’ai pas d’oncle avec une remorque ni d’amie avec un minibus, le plan était de louer un camion de déménagement pour le déménagement. Mais malheureusement, la demande de fourgonnettes et de minibus a soudainement augmenté à un tel point (de nombreuses entreprises réservaient de grands véhicules pour les déplacements professionnels afin de respecter les règles de distance pendant le trajet) que je n’ai malheureusement pas pu en obtenir un dans ma catégorie de prix. Mon conseil : soit vous vous en occupez très tôt, soit vous cherchez des amis qui ont une grande voiture.

Après tout, je n’avais qu’une chambre en colocation à vider, pas une maison individuelle. Malgré tout, je n’ai pas eu d’autre choix que de me débarrasser de mes meubles et, de manière générale, de réduire considérablement mes biens pour ensuite déménager dans la Ford Focus de mes parents.

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3. vendre des meubles

C’est du moins ce qui était prévu. Mais quand on n’est pas censé rencontrer quelqu’un et qu’on ne sait pas encore si les virus sont transmissibles par les surfaces ou non, même la “bonne” méthode ne suffit pas. Petites annonces Ebay-Je n’ai pas envie d’acheter. Je ne parle même pas des marchés aux puces. Il ne me restait plus qu’à Chasseur de bonnes affaires en chacun de nous de se laisser tenter. Avez-vous déjà acheté une cuisine avec cuisinière, lave-vaisselle et évier pour 40 € ? Une de mes connaissances, qui a passé des petites annonces, l’a fait. Le reste, je l’ai donné ou bradé pour encore moins cher.

4. les déchets encombrants, alors

Pas question ! Pour tout ce dont nous n’avons pas pu nous débarrasser, même en cadeau, nous voulions en fait commander des déchets encombrants, mais ceux-ci ont été suspendus en raison de la Corona. Dans la plupart des villes, les déchets encombrants continuent toutefois d’être collectés, mais il faut s’informer suffisamment tôt et prendre rendez-vous. Nous n’avions pas d’autre choix que d’apporter nos affaires à un centre de recyclage ou, pour ce qui était encore utilisable, à une épicerie sociale.

5. où s’appliquent quelles règles ?

D’abord de la Bavière au Bade-Wurtemberg et maintenant du Ländle à la Basse-Saxe et partout des règles différentes pour les Corona. Il y a de quoi se perdre.

6. déménageurs et rénovateurs*.

Alors que le travail d’équipe permet de repeindre et de vider rapidement un appartement, cela prend malheureusement beaucoup plus de temps seul ou à deux et c’est surtout moins amusant. Mais inviter son cercle d’amis et organiser une joyeuse fête de rénovation n’est malheureusement pas possible. Les déménageurs professionnels* peuvent toutefois continuer à travailler et, pour l’instant, il est tout de même (encore) permis de réunir cinq personnes de deux ménages.

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7. visites de colocations via Zoom

Les nouveaux potentiels Colocation je me suis contenté en ligne de l’entreprise. D’un côté, c’est pratique car cela évite de faire beaucoup de déplacements, mais certains détails peuvent facilement passer inaperçus et la rencontre aurait sans doute été un peu plus personnelle et informelle en direct.

En fin de compte, tout s’est bien passé et le surcroît de travail était supportable. Mais je m’abstiendrai, si possible, de déménager à nouveau avant le retour à la normale.

Si vous avez l’intention de déménager prochainement, il n’y a pas de raison de paniquer : Si vous vous informez suffisamment tôt et que vous planifiez bien, ce n’est pas si grave.

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