Sexe et soda : le sexe sans risque, c’est super ! – S’il n’y avait pas le préservatif

Dans cette Chronique Mila Bach écrit sur les moments pétillants et moins pétillants de la vie. Cette fois-ci, il s’agit du moment où l’on enfile le préservatif.

Je sais, je sais. Quand on est assez âgé pour avoir des relations sexuelles, on doit aussi assumer une certaine responsabilité. Cela signifie se protéger des maladies et des grossesses non désirées. Malgré tout, on peut parfois avoir la conscience tranquille et être agacé par les préservatifs. Ils sentent souvent le latex, sèchent parfois trop vite et le fait de les enfiler peut souvent être un casse-tête absolu pour l’humeur. Mais avec une bonne approche, le préservatif peut passer du statut d’ennemi à celui d’ami.

“Tu as un préservatif ?”

Cette question montre déjà à quel point les préservatifs sont agaçants. En effet, elle est généralement posée entre le fait de se tripoter sauvagement et le fait d’utiliser réellement le préservatif. Sexe et tue le désir pendant au moins quelques secondes. Dans ma période la plus sauvage, j’avais toujours et partout un Préservatif en faire partie. On ne sait jamais, n’est-ce pas ? Mais en général, je pense que les hommes doivent s’en occuper. Non seulement parce que nous, les femmes, devons nous battre avec tout le cirque de la contraception hormonale, mais aussi parce qu’ils savent beaucoup mieux quelle marque correspond à leur corps. Pénis correspond. Je suis agacée quand quelqu’un passe la nuit chez moi et me dit que les préservatifs que j’ai chez moi ne lui conviennent pas. Eh bien. Ce n’est pas ma faute.

C’est surtout à l’adolescence et au début de ma vingtaine que j’ai remarqué qu’il fallait parfois vraiment se battre pour utiliser un préservatif. Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai entendu la même phrase : “Mais je n’ai vraiment aucune maladie. Je me suis fait tester la semaine dernière seulement”. C’est non seulement insensé parce que ce n’est probablement pas vrai, mais aussi parce qu’il semble indifférent de savoir si l’on n’a peut-être pas soi-même quelque chose. Moi, en tout cas, je ne me fais pas tester chaque semaine. Mais on ne me l’a jamais demandé non plus. Et j’ai aussi entendu de nombreux hommes dire que les femmes insistent souvent pour ne pas mettre de préservatif.

Le tueur d’ambiance numéro 1

Nous n’avons pas tous un casier judiciaire vierge et il m’est arrivé, à moi aussi, d’être ivre avec quelqu’un qui n’avait pas de casier judiciaire. Préservatif dormi. Mais en fait, nous savons tous que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Bien sûr, on se sent mieux. C’est plus facile et ça ne tue pas l’humeur. Mais ce n’est jamais aussi bon que ce que l’on ressent AUCUNE Maladies d’avoir des enfants. Il faut y penser. Une fois que c’est fait, l’obstacle suivant se présente : L’enfilage. Cela peut être l’un des moments les plus désagréables. Mais ce n’est pas une obligation. On peut très bien se toucher soi-même et regarder son interlocuteur dans les yeux pour le lui montrer : Je me réjouis énormément de ce qui va se passer. Entre-temps, il peut aussi être passionnant de voir la femme enfiler le préservatif. Et le vieux conseil Bravo pour les avancés peut aussi apporter de la variété dans ce moment étrange : rouler lentement le préservatif sur le pénis avec la bouche. Cela demande certes un peu d’entraînement, mais dans le pire des cas, cela ne fait que faire rire. Et celui-ci détend la situation d’une manière ou d’une autre. Je ne peux que lancer un appel aux hommes pour qu’ils s’entraînent à enfiler un préservatif avec calme et sérénité. Car la nervosité lors de l’enfilage est malheureusement contagieuse.

Irremplaçable

Pour être honnête, les préservatifs sont encore le meilleur moyen de contraception dont nous disposons. Depuis que j’ai Arrêt de la pilule il ne me reste plus rien d’autre à faire que d’utiliser un préservatif. Et même si parfois je n’ai qu’une envie, c’est de me lancer sans avoir à chercher, à ouvrir l’emballage et à l’enfiler, j’apprécie beaucoup. Car le préservatif et moi sommes amis. Je n’en ai jamais vu un se déchirer ou éclater. Une seule fois, il a “disparu” en moi, mais il a été rapidement retrouvé. De plus, j’apprécie le fait qu’aucun sperme ne coule le long de mes cuisses dès que je me lève. Et on peut ensuite se blottir tranquillement l’un à côté de l’autre sans que l’un des deux ne doive immédiatement se précipiter aux toilettes. Car c’est cela qui tue vraiment l’ambiance !